Quelles sont les bases de la comptabilité analytique et pourquoi les mettre en place ?

Publié le : 08 août 20199 mins de lecture

Pour assurer le bon fonctionnement de son activité, une entreprise doit nécessairement songer à mettre en place la comptabilité analytique. Cette matière joue en effet un rôle fondamental au sein d’une entreprise, notamment sur le traitement des données financières.

Bien comprendre la comptabilité analytique

La comptabilité analytique constitue une discipline spécifique s’appuyant sur la comptabilité générale. Ce qui indique directement que les bases de la comptabilité analytique impliquent l’ensemble des éléments qui compose la comptabilité générale. Cette matière permet la réalisation des coûts complets et partiels. Ce qui fait d’elle un outil de gestion incontournable, mais aussi un véritable outil de pilotage de la firme. En clair, il s’agit d’une méthode pratique pour traiter les données financières avec un objectif qui se traduit par l’explication des résultats financiers.

Si la comptabilité générale offre une vue d’ensemble des comptes de la société, la comptabilité analytique, de son côté, permet une vision précise de chaque activité. Elle peut donc être classée comme étant un retraitement des données basiques d’une comptabilité. Ce qui favorise la disposition d’une étude plus détaillée et développée par chaque activité. La comptabilité analytique dissocie la société en centres d’analyses lorsqu’elle pratique le calcul du coût des produits. Par ce fait, la firme se traduit en une organisation construite de différents centres employant de nombreuses ressources. Cela permet en grande partie de mettre en avant diverses activités à l’occasion d’un processus.

Quel intérêt d’utiliser la comptabilité analytique ?

Entant qu’indicateur de performance pour la firme, la comptabilité analytique présente un intérêt particulier qui est de définir la rentabilité d’un produit. Elle favorise donc le calcul du prix de revient des produits. Cela permet au chef d’entreprise d’avoir l’ensemble des éléments utiles au pilotage de son activité. Ce qui fait exactement de la comptabilité analytique une comptabilité de gestion. Cette dernière est d’ailleurs très recommandée pour estimer des coûts par chantier ou par dossier.

Par ailleurs, ce mode de comptabilité est aussi conseillé pour rester informé des diverses fonctions d’une organisation telle que le service après-vente, la commercialisation ou encore la production. A vrai dire, la comptabilité analytique s’adapte très bien à l’organisation et au fonctionnement de la firme. Comme dispositif de pilotage financier, celui-ci très précieux. Son usage peut vous permettre de découvrir les projets ou chantiers qui vous serviront à gagner de l’argent ou qui vont vous en faire perdre. Il vous sera donc possible d’avoir une précision sur les prix de vente et de production. Sans compter la possibilité d’évaluer avec précision vos budgets. Il faut savoir qu’actuellement, la comptabilité analytique intègre la majorité des outils d’information, des PMI, des entreprises, etc.

Les principaux avantages de la comptabilité analytique

La comptabilité de gestion fait partie des fonctions qui ne couvrent pas un caractère obligatoire et légal. D’ailleurs, vous devez probablement remarquer que ce ne sont pas toutes les entreprises qui en ont recours. Par contre, la comptabilité analytique peut apporter des bénéfices très avantageux au sein d’une société. Sans parler seulement de la faculté pour l’entreprise de recevoir des données financières, mais aussi non-financières. Il peut ainsi les classer, les ordonner et les exposer de manière correcte.

En outre, il importe de faire le point sur les bases de la comptabilité analytique afin d’atteindre l’objectif qui est de simplifier une décision favorable. Le dispositif de comptes, comme vous l’entendez, permet donc l’optimisation de la gestion des coûts de la firme. Il aide à mieux appréhender les dépenses de l’entreprise qui seront classifiées suivant leur nature. Cet outil offre également le moyen de décrire les dépenses pratiquées exhaustivement. Ce qui signifie que la comptabilité de gestion fournit l’information nécessaire pour aboutir à des solutions pertinentes et faire correspondre les décisions et les activités aux besoins des salariés. Ainsi, elle procure aussi un excellent contrôle du budget, grâce à laquelle la gestion des coûts s’améliore.

Dans la majorité des cas, les entreprises rencontrent des difficultés concernant les décisions stratégiques à prendre. Mais avec la comptabilité analytique, elles ont l’opportunité d’utiliser des dispositifs de gestions des frais. Ces derniers occasionnent des données importantes et permettent de mettre en oeuvre une représentation de la comptabilité de gestion. Autre part, celle-ci contribue également à la simplification du calcul de la rentabilité. Ce faisant, la société peut bénéficier d’une application plus avancée des dépenses par département. Sans citer l’avantage d’obtenir une meilleure imputation des frais par projet, par centre de coûts ou encore par client. L’analyse de la rentabilité du travail effectué peut être ainsi exécutée.

Il sera également possible d’évaluer la marge bénéficiaire acquise avec les commandes et les clients. La meilleure chose à faire est alors de réorienter l’activité et de développer la rentabilité au moyen d’un examen des coûts indirects. Il faut ensuite focaliser vos efforts sur des projets fructueux et sur les clients.

Les points sur les méthodes de calcul de coûts

Le calcul des coûts en comptabilité analytique peut se faire à partir de nombreuses méthodes. A commencer par la méthode des coûts complets. Cette stratégie est basée sur la distinction fondamentale qui se trouve entre les charges directes et indirectes. Le premier cas peut être attribué au coût d’un produit, quant à l’autre cas, les charges devront faire l’objet d’une répartition sur des produits variés. A vrai dire, les charges indirectes exigent des calculs à l’avance au sein des centres d’analyses telles que les centres principaux et les centres auxiliaires.

Au niveau des centres opérationnels, l’activité se mesure par une unité d’oeuvre ou unité physique. En guise d’exemple, le coût d’une unité d’oeuvre est égal au coût du centre. Du côté des centres de structure, le coût est réparti conformément à une assiette conventionnelle. Ce qui se traduit par exemple comme le taux de frais qui est égal au coût du montant de l’assiette. Ensuite, il y a la méthode des coûts partiels qui repose sur la distinction parmi les charges variables et les charges fixes. Lorsque celles-ci sont recensées, il devient possible d’estimer une marge sur coûts variables avec un niveau de marge sur coût variable. Ce recensement permet également le calcul du seuil de rentabilité.

Autres méthodes de calcul de coûts de comptabilité analytique

Les méthodes de calcul des coûts constituant les bases de la comptabilité analytique comprennent la méthode ABC ou méthode des coûts par activités se basant sur la notion de valeur. Elle implique généralement la répartition de la société par activité. D’un autre côté, il y a la méthode du direct costing qui s’attache aux firmes multi-activités ou multi-produits. Cette application se fait principalement par la méthode du coût variable. Le direct costing sert donc à définir les coûts fixes intégralement et d’indiquer les marges sur coûts variables par activités ou produits. Au reste, il existe aussi le target costing ou la méthode des coûts cibles. Dans cette pratique, ce sont les actionnaires qui imposent les marges.

Par ailleurs, le prix de vente est imposé par le marché. Cette méthode est fondée sur le principe d’analyse de la valeur, ayant pour but de booster la satisfaction du client à travers la réduction des coûts. En grande partie, elle nécessite le recensement des fonctions couvertes par un produit, le calcul des coûts des fonctions et la caractérisation des fonctions primordiales attendues par le client. Bref, cette méthode représente une démarche d’ensemble d’amélioration du processus d’évolution d’un produit au cours de son cycle de vie.

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